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les Heures silencieuses dans l'hebdo LA VIE, 10 février 2011
Une femme anonyme en robe sombre, peinte de dos, assise à son clavecin : s’inspirant de ce tableau d’Emmanuel De Witte, peintre hollandais du XVIIe siècle, l’auteure a imaginé la vie et les pensées secrètes d’une bourgeoise, aux Pays-Bas, en 1667.
Fille d’un administrateur de la Compagnie des Indes orientales, à Delft, Magdalena Van Beyeren a épousé un employé de son père. C’est à lui que ce dernier a légué sa charge, malgré les évidentes aptitudes de sa fille. Las ! L’époque, austère, n’est pas à l’égalité des sexes, ni aux épanchements féminins…Avec une retenue émouvante, Magdalena confie à son journal intime ses frustrations, ses joies de mère, ses déceptions conjugales et ses émois de femme. Une plongée dans la petite histoire, brodée d’une langue ravissante et délicate. Brève, mais intense.
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